Au moins 54 civils ont été libérés entre les mains des rebelles de Forces démocratiques alliées (ADF). C’est ce qu’a annoncé le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, dans l’est de la RDC. D’après lui, la libération de ces otages est intervenue après des affrontements entre les forces congolaises et les ravisseurs à Irumu dans l’Ituri.
Le lieutenant Jules Ngongo indique qu’il s’agit de vingt et un enfants, dix-sept femmes et seize hommes. « Depuis hier ils sont devenus des personnes libres sous la haute protection des forces armées », a-t-il dit. « Nous appelons la population de s’abstenir à toute déclaration et toute forme de manipulation tendant à ternir l’image de l’armée », a ajouté le porte-parole de l’armée.
Selon un rescapé, « ils avaient été kidnappés dans une embuscade d’hommes armés le 5 novembre dernier ». « Nous étions emportés dans la brousse par les rebelles. Nous avons passé la nuit à plus au moins 10 km de la route principale lorsque l’armée menée son offensive contre les rebelles. Je confirme que les forces congolaises ont neutralisé beaucoup de ces rebelles », a-t-il relaté. Mais il appelle les autorités à renforcer la sécurité aux alentours de la route principale.
Ces personnes qui viennent d’être libérées avaient été kidnappées par des hommes armés dans l’attaque d’un convoi au village de Kabriki. Dans l’est de la RDC, la situation sécuritaire reste instable malgré l’état de siège décrété par le président congolais Félix Tshisekedi. Des groupes armés, toujours actifs, tuent, volent et kidnappent. Mais la société civile locale appelle l’armée à intensifier les opérations de traquer des rebelles.
Augustin Sikwaya