Vendredi 26 juillet, l’Union européenne (UE) a imposé des sanctions contre deux responsables de la rébellion du M23, aux prises avec l’armée congolaise dans l’est de la RDC, pour « violations des droits de l’homme et abus ».
Il s’agit de Jean Claude Habyarimana, connu sous le nom de Jules Mulumba et de Dominique Kamanzi Ndarurutse. En fait, M. Habyarimana occupe une position de premier plan en tant que porte-parole du M23, mais aussi celui d’officier de liaison du groupe.
De son côté, Dominique Kamanzi Ndarurutse est commandant CMC-FDP. Depuis, il coordonne les opérations contre l’ARC-M23-AFC.
Les sanctions impliquent une interdiction de voyager dans l’espace de l’UE et un gel des avoirs. L’organisation européenne interdit aussi aux citoyens et ses entreprises de mettre des fonds à la disposition des personnes figurant sur la liste.
Le Conseil de l’UE indique que ces deux éléments entretiennent le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC, notamment, en incitant à la violence.
« Ils sont responsables de graves violations des droits de l’homme, notamment de meurtres, de violences sexuelles et d’attaques contre des civils, ainsi que de recrutement d’enfants », a rapporté le communiqué du Conseil.
La province du Nord-Kivu est le théâtre d’affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, selon un groupe d’experts onusiens. Cette région est aussi en proie la violence des milices locales et étrangères.
Depuis la résurgence de cette rébellion, Kinshasa et Kigali sont en brouille. Kinshasa accuse Kigali de l’agresser à travers ce mouvement, ce que les autorités rwandaises ont toujours nié.
Josaphat Mayi