Un jour après que le gouvernement a envoyé une équipe de scientifiques de la santé pour enquêter sur une maladie de saignement de nez étrange, trois décès ont été signalés à Lindi dans le sud de la Tanzanie. C’est ce qu’ont rapporté les autorités sanitaires mercredi 13 juillet.
Selon le ministère tanzanien de la Santé, les patients ont été testés négatifs à Ebola, au virus de Marburg et au Covid-19.
« En trois jours (du 5 au 7 juillet 2022) au centre, ils ont reçu deux patients présentant des symptômes de fièvre, des saignements de nez, des maux de tête et de la fatigue. Il y a un total de 11 patients », a dit Aifelo Sichwale, médecin-chef de la Tanzanie à la presse locale.
Il indique que deux autres patients isolés au centre de santé de Mbekenyera ont récupéré et sont sortis. « Il y a aussi cinq autres patients qui se sont isolés chez eux dans le district de Kilwa », a-t-il ajouté.
D’après la présidence tanzanienne, l’hypothèse est que la maladie est associée aux impacts de la dégradation de l’environnement. « Avec la dégradation de l’environnement, la vie de certaines espèces sauvages a été perturbée, les forçant à se rapprocher des établissements humains, affectant ainsi la santé humaine », a dit Samia Suluhu, présidente tanzanienne.
Ali Maliki