Jeudi 23 juin, les avocats de l’ancien Premier ministre tunisien Hamadi Jebali ont annoncé que leur client a entamé une grève de la faim sauvage en attendant sa libération. Ils indiquent que M. Jebali refuse de commenter son affaire à cause de « ses dessous politiques ».
Selon des sources locales, le Parquet auprès du pôle judiciaire antiterroriste a ordonné l’interpellation de l’ancien chef de gouvernement à cause de soupçons de blanchiment d’argent liés à l’association caritative « Namaa Tounes ».
« Hamadi Jebali a été séquestré au niveau de la délégation Khezama Est au rondpoint Bora Bora à Sousse par une brigade sécuritaire. Son téléphone ainsi que celui de son épouse ont été saisis. Il a été conduit vers une destination inconnue, comme ce fut le cas pour Noureddine Bhiri, sous prétexte qu’il n’avait pas sa carte d’identité nationale », a précisé la page officielle de l’ancien Premier ministre.
Depuis plus d’un mois, l’ancien Premier ministre Hamadi Jebali (2011-2013) et démissionnaire du parti islamiste Ennahdha depuis 2014, fait l’objet d’une enquête sur les activités de son atelier de fabrication de chaudières dans la région de Sousse.
Ali Maliki