N’y a t’il plus assez de rats, souris, porcs, singes (macaques et babouins de préférence), ânes, boucs, ou autres animaux sauvages ou domestiques, ou même les deux à la fois sur lesquels on peut tester un vaccin pour sauver l’humanité?
A moins que l’Afrique ne fasse pas partie de cette humanité? Je m’envoie en l’air avec cette question qui confine l’idée d’une telle idée dans l’abîme de l’absurdité et bien sûr, des bons nègres diront oui à cette initiative. Car nous sommes le berceau d’une humanité qui nous assimile à l’animalité. Triste banalité banalisée. Hélas…
Gardons la foi comme d’habitude, nous serons les héros de la troisième guerre mondiale comme l’ont été nos aïeux à la première et deuxième guerre mondiale. Allons sur les pas des nos ancêtres, et la mondialisation sans nous sera à jamais reconnaissante. Entre ne pas exister et exister dans la mémoire collective comme un héros, pour les africains le choix devrait être clair.
Déjà que l’Afrique a enregistré moins de cas de coronavirus avec un faible taux de mortalité. L’on demande pourquoi il y a moins de cas de la Covid-19 en Afrique, comme s’il fallait rajouter au manque d’infrastructures médicales, une flambée de malades. Des calculs déjoués par plusieurs facteurs, notamment, le fait qu’en Afrique, la population est jeune et qu’elle vit dans des zones endémiques où le Palu est fréquent. Pourquoi n’expérimente-t-on pas les vaccins dans les pays où la maladie a frappé plus de monde? Ce serait déjà une façon de faire avancer rapidement la science sur ceux qui ont le plus contracté la pandémie.
S’il n’y plus de rats, souris, porcs, singes (macaques et babouins de préférence), ânes, boucs, commencez l’expérimentation en Chine d’où est partie la pandémie, et l’étendre aux USA, les plus touchés. Pourquoi pas en Italie et dans d’autres pays d’Europe qui interdisent maintenant l’accès aux Africains dans leurs pays, alors que, si l’Afrique a été touchée, ce sont les voyageurs venus d’ailleurs, d’Europe et de la Chine notamment qui ont ramené la maladie sur le continent noir.
Christian Gombo