« L’inscription de l’Afrique du Sud sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) est moins désastreuse que certains ne le suggèrent », a déclaré savoir Cyril Ramaphosa, président sud-africain, dimanche 26 février.
Vendredi 24 février, l’Afrique du Sud a été ajoutée à la liste notoire avec le Nigeria, après avoir été jugée en deçà des normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et d’autres crimes financiers graves. Pour le président Ramaphosa, c’est une opportunité pour le pays de renforcer la lutte contre la criminalité financière.
« Nous sommes conscients que le fait de placer l’Afrique du Sud sur la liste du GAFI des pays faisant l’objet d’une surveillance accrue avait suscité de vives inquiétudes quant à l’état des institutions financières, des forces de l’ordre et de l’environnement d’investissement du pays », a dit le chef d’État sud-africain.
Il assure que le gouvernement est déterminé à faire ce qu’il faut pour se retirer de la liste le plus rapidement possible. « C’est important, non seulement pour la réputation internationale du pays, mais aussi pour sa propre capacité à lutter contre la criminalité au niveau local », a ajouté le président sud-africain.
L’Afrique du Sud fait partie de l’organisme mondial de surveillance de la lutte contre le blanchiment d’argent depuis 20 ans dans le cadre de son engagement à lutter contre les activités criminelles au niveau national et dans le monde.
Ali Maliki