Le procès de Jacob Zuma, ancien président sud-africain, est de nouveau reporté pour le 19 juillet, rapportent les sources judiciaires ce mercredi 26 mai. Poursuivi pour des faits de corruption, Jacob Zuma a plaidé non coupable devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, située à Kwazulu-Natal. «Je plaide non coupable et je rejette ces accusations. Je suis victime d’une chasse aux sorcières à motivation politique par une faction rivale du Congrès national africain (ANC)», a déclaré Jacob Zuma.
Les sources affirment que le tribunal entendra la demande de Jacob Zuma de forcer le procureur d’État Billy Downer à se récuser de l’affaire le 19 juillet. La justice accuse également l’ancien chef de l’État d’avoir perçu de pots-de-vin de la société française Thalès. Cette dernière transférait à Jacob Zuma une somme de 34.000 USD chaque année, en échange d’une protection contre des poursuites judiciaires. Thalès est inculpée pour corruption et blanchissement de capitaux. Mais elle plaide non coupable.
«Je n’ai eu connaissance d’aucune transgression de la part des employés de la société Thalès dans le cadre de l’attribution des contrats», a indiqué Jacob Zuma.
Jacob Zuma, 79 ans, a dirigé l’Afrique du sud entre 2009 et 2018. Accusé d’une série de scandales de corruption, il était contraint à démissionner par l’ANC, son parti. Il est succédé par Cyril Ramaphosa. Ce dernier a promis d’éradiquer la corruption à sa prise de fonction.
Ali Maliki