En Afrique du Sud, la justice a statué que la décision de remettre l’ancien président Jacob Zuma en liberté conditionnelle pour des raisons médicales est illégale et ordonne qu’il retourne en prison. Cette décision a été prise par la Haute cour de Gauteng à Pretoria, capitale sud-africaine ce mercredi 15 décembre. Mais les partisans de Jacob Zuma disent qu’ils mettront leur corps en danger pour empêcher le retour de leur leader en prison.
« La décision du premier défendeur (M. Arthur Fraser à l’époque) de placer le troisième défendeur en liberté conditionnelle médicale, prise le 5 septembre 2021, est réexaminée. Mais elle est déclarée illégale et annulée », a indiqué le communiqué du tribunal.
Selon le communiqué, Jacob Zuma doit être remis à la garde du département des services correctionnels pour purger le reste de sa peine d’emprisonnement. « Il est déclaré que le temps où Jacob Zuma était sorti de prison sur parole médicale ne devrait pas être pris en compte pour l’exécution de la peine de 15 mois de M. Zuma imposée par la Cour constitutionnelle ».
En juillet dernier, Jacob Zuma a été reconnu coupable d’outrage à la justice et a été condamné à quinze mois de prison. Son emprisonnement a occasionné des troubles et pillages, qui ont coûté la vie à plus de trois cents personnes. Mais sa remise en liberté a été contestée par plusieurs associations de droits de l’homme et de lutte contre la corruption.
Dinho Kazadi