62 millions d’euros. C’est le montant débloqué mercredi 16 février par la Banque européenne d’investissement (BEI) pour soutenir les start-ups technologiques africaines et la microfinance rurale. Mais aussi l’agriculture ainsi que le financement des entreprises touchés par la pandémie de coronavirus du Cameroun au Malawi. Selon le BEI, la nécessité est d’intensifier la coopération pour garantir que le secteur privé africain puisse être le moteur économique et croissance sociale.
« Il est essentiel pour l’Afrique, l’Europe et le monde de faire en sorte que les start-ups, les entrepreneurs, les petits exploitants. Mais également les entreprises africaines puissent exploiter de nouvelles opportunités, créer des emplois et se développer. Au cours des six dernières décennies, la BEI a travaillé avec des partenaires financiers sur tout le continent pour soutenir le secteur privé africain », a déclaré Werner Hoyer, président de la BEI.
Il indique que la BEI s’est engagée à soutenir les entrepreneurs. Et les entreprises de toutes tailles à travers le continent africain. « Aujourd’hui, en tant que BEI Global, nous dévoilons une coopération innovante à fort impact qui va soutenir les entreprises à travers le continent. Et va renforcer la résilience économique face à l’impact de Covid-19 ainsi que va bâtir un avenir meilleur. Le Forum des affaires UE-UA veille à ce que l’impact de l’augmentation des investissements durables du secteur privé à travers l’Afrique soit reconnu avant le sommet UE-Union africaine », a-t-il ajouté.
Entre 2012 et 2021, le continent africain a absorbé près 26 milliards d’euros de financements de la BEI sur un total mondial (hors-Europe) de 94 milliards d’euros.
Evodie Koyeni