Le Front de libération nationale (FLN), parti au pouvoir, déclaré vainqueur des élections législatives en Algérie. C’est ce qu’a annoncé le Conseil constitutionnel mercredi 23 juin. Ce scrutin a connu un taux de participation de 23%. C’est le plus bas de l’histoire de l’Algérie, tous scrutins confondus. Mais aussi seulement 35 femmes ont été élues sur 8.000 candidates, contre 146 précédemment, en raison de la suppression d’un système de quotas instauré en 2012.
Le FLN a obtenu 98 sièges sur 407, devant un groupe d’indépendants qui a arraché 84 sièges. Mais c’est une victoire qui surprend. Le FLN était considéré comme discrédité, à bout de souffle, en raison de sa compromission avec Abdel Aziz Bouteflika, ancien président algérien déchu en 2019, rapporte l’AFP.
Le Mouvement de la société pour la paix (MPS), premier parti islamiste algérien, arrive en troisième position avec 65 élus, alors que le Rassemblement national démocratique (RND), allié du FNL, décroche 58 sièges.
L’inauguration de la nouvelle Assemblée populaire nationale intervient fin juin. Mais le mouvement Hirak et l’opposition laïque avaient appelé au boycott de ces législatives. Ils ont dénoncé une «mascarade», sur fond de répression généralisée contre toutes les voix dissidentes.
Trésor Mutombo