Après l’assassinat de Luca Attanasio, ambassadeur de l’Italie en République Démocratique du Congo, lundi 22 février, les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda, FDLR, disent ne pas être impliqués dans cette attaque. Pour le Gouverneur de province du Nord-Kivu, l’attaque porte la signature des FDLR.
Avant le début des enquêtes sur l’assassinat de l’Ambassadeur d’Italie en RDC, dans un communiqué publié lundi 22 février, les FDLR rejettent les propos des autorités congolaises qui leur font porter la responsabilité. Les FDLR demandent à ce qu’une enquête internationale soit diligentée pour éclairer les circonstances de cette attaque.
Ces rebelles rwandais actifs dans quelques coins de la province du Nord-Kivu affirment que le lieu de l’attaque n’est pas sous leur contrôle, plutôt sous celui des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, et les Forces de Défense Rwandaise.
Selon Cure Ngoma, conseiller à l’information et Porte-parole des FDLR, le convoi de l’ambassadeur a été attaqué dans une zone dite des «trois antennes», près de Goma. Pour eux, les responsables de l’assassinat de l’Ambassadeur d’Italie en RDC seraient «à rechercher dans les rangs de ces deux armées et leurs sponsors qui ont noué une alliance contre-nature pour pérenniser le pillage de l’Est de la RDC», indique le communiqué.
Les FDLR demandent aux autorités congolaises et à la MONUSCO d’apporter plus de lumières et condamnent l’assassinat de l’ambassadeur d’Italie en République Démocratique du Congo, de son garde du corps et de son chauffeur.
Hugues Mpaka