A l’approche des élections en RDC prévues en décembre, Bruxelles appelle à un processus électoral inclusif.
Pour Didier Reynders, Commissaire européen à la justice, la CENI joue un rôle majeur dans cette organisation. Il affirme être intéressé par deux points dans l’observation du processus électoral en cours. « La manière, dont les listes électorales vont être communiquées aux citoyens pour qu’ils puissent vérifier leur présence. L’autre élément, c’est la manière dont les résultats vont être publiés », a déclaré Didier Reynders.
Le Commissaire européen à la Justice a échangé avec Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il rassure du soutien de l’Union européenne des élections.
« Nous sommes à la veille des élections en RDC. Il était important d’échanger sur l’inclusivité du processus électoral », a dit M. Reynders, qui a aussi échangé avec Christophe Lutundula, chef de la diplomatie congolaise.
En RDC, la Céni peine à obtenir l’adhésion de parties prenantes. L’opposant Martin Fayulu s’est retiré du processus électoral. Il conditionne sa participation par un nouvel audit du fichier électoral. Pourtant, la Céni n’entend pas faire marche arrière. Le PPRD, parti de Joseph Kabila, ancien président congolais, a boycotté le processus électoral.
Pour Denis Kadima, le processus s’engage sur la dernière ligne droite. « Je tiens à rassurer l’opinion publique que les élections générales se tiendront le mercredi 20 décembre 2023. Le fichier électoral est complété, les candidatures pour les législatives et les communales ont été déposées. Il ne reste plus qu’à recevoir les candidatures pour la Présidentielle, et tel est notre message aujourd’hui », a-t-il indiqué.
Le vendredi dernier, la Céni a annoncé l’ouverture de dépôt des candidatures pour la présidentielle.
Voldi Nkengi