Au moins cinq personnes ont été tuées et une vingtaine de suspects arrêtés, dans le cadre d’une enquête sur les deux attentats-suicides de Kampala revendiqués par le groupe Etat islamique qui a fait quatre morts. La police ougandaise l’a annoncé jeudi 18 novembre. Selon une source sécuritaire, ces suspects sont « des agents, des coordonnateurs, des financiers d’activités terroristes ».
« Les forces de sécurité ont tué quatre terroristes présumés à Ntoroko qui rentraient en RDC. Un cinquième homme au nom de Cheikh Abas Muhamed Kirevu a été tué près de la capitale alors qu’il tentait d’échapper à l’arrestation », Fred Enanga, porte-parole de la police ougandaise lors d’une conférence de presse.
Il affirme que ce leader islamique a été « le responsable du réveil des cellules terroristes » à Kampala. « Il est de plus en plus clair que l’ADF recentre son attention sur l’Ouganda », a-t-il ajouté.
Lundi 15 novembre, au moins quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées après une double explosion à Kampala, capitale ougandaise. Ces attaques ont été revendiqués par les Forces démocratiques alliées (Adf), un groupe armé actif dans l’est de la RDC, lié au groupe terroriste Etat islamique (Ei).
Augustin Sikwaya