Une centaine d’universitaires ont, dans une tribune publiée dans plusieurs médias, demandé au président Patrice Talon à faire preuve d’humanité et œuvre pour la libération de Joël Aïvo, opposant béninois.
Pour les signataires de cette tribune, le professeur Aïvo est détenu dans des conditions épouvantables après sa condamnation en l’absence de toute preuve. « Aucune justification ne soutient le maintien en détention de cet artisan de paix et de justice », ont-ils indiqué.
Ils décrivent l’ancien doyen de Faculté de droit et de science politique de l’Université d’Abomey-Calavi comme « un constitutionnaliste de grande réputation à l’étranger ».
Arrêté au lendemain de la réélection du président Talon en avril 2021, Joël Aïvo a été jugé. Puis, condamné à 10 ans de réclusion en décembre de la même pour « complot contre l’autorité de l’Etat » et « blanchiment de capitaux ». Des accusations que l’intéressé a toujours niées.
Une autre figure de l’opposition croupit en prison. Il s’agit Reckya Madougou, ancienne ministre de Justice et Garde des sceaux. En détention, elle a écopé de 20 ans de réclusion pour « terrorisme ».
La Rédaction