Au moins dix personnes sont mortes et plus de 113 000 autres déplacées à la suite des inondations provoquées par de fortes pluies dans certaines parties de la Somalie, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humaines (OCHA).
L’Agence somalienne de gestion des catastrophes indique sur son compte X que le gouvernement a fait « une déclaration d’urgence concernant les personnes mortes à la suite des ces pluies ».
« Plus de 706 100 personnes ont été temporairement touchées, et plus de 113 690 personnes ont été temporairement déplacées de leurs foyers à travers le pays », a détaillé le bureau.
Actuellement d’octobre à décembre, la saison des pluies a été marquée par d’intenses averses dans les États du Puntland, de Galmudug, du Sud-Ouest et de Hirshabelle, ainsi que dans les zones situées le long du fleuve Juba dans l’État de Jubbaland, selon OCHA, sous l’effet d’El Niño.
El Nino est un phénomène climatique naturel dans lequel les eaux de surface du Pacifique central et oriental deviennent inhabituellement chaudes et provoquent des changements dans les conditions météorologiques dans le monde entier.
Ces pluies surviennent un an après que ce pays a connu sa pire sécheresse depuis quatre décennies. D’après l’ONU, cette sécheresse qui est combinée à la violence et à la hausse des prix alimentaires a tué jusqu’à 43 000 personnes.
D’après l’agence onusienne, les États du Sud- Ouest et du Jubbaland ont été les plus touchés avec un total d’environ 536 608 personnes touchées. Cette organisation ajoute que dans la région de Luuq, au sud-ouest de la région de Gedo, 2 400 personnes ont été piégées par les inondations.
Mais, les mesures nécessaires sont prises pour les secourir. Pourtant, 14 000 autres familles ont été coupées de la ville principale de Baardhere.
En Somalie, cette année des inondations ont poussé un quart de million de personnes à quitter leurs foyers après que le fleuve Shabelle, situé dans le centre du pays est sorti de son lit et a submergé la ville de Beledweyne.
Josaphat Mayi