Congolaises et Angolaises s’affrontent au gymnase jumelé du stade des Martyrs pour la 5e journée du groupe B ce mardi 2 décembre. Si la RDC veut confirmer sa montée en puissance après sa qualification en quarts de la CAN handball dames 2024, l’Angola a un statut de champion d’Afrique à tenir.
La RDC est classée deuxième au classement partiel avec 6 points. Dans cette campagne, les Léopards ont démarré fort. Victorieuses face à l’Ouganda 38-11, les Congolaises se sont finalement inclinées sur le gong face aux Lionnes indomptables du Cameroun. Score du match : 25-23.
Frustrés par ce premier revers à domicile devant son public, les Fauves ont enchaîné deux victoires. D’abord face à la Tunisie (25-23) et à la Guinée (32-24). Face à l’Angola, nation favorite de la compétition, la RDC se sait attendue. Mais dérouter l’Angola n’est pas une mission facile. Clément Machy, sélectionneur de la RDC, y croit.
« Notre public est impressionnant et extraordinaire, les filles le sentent bien. On est porté par ce public. On se sent pousser des ailes et on veut gagner des matchs. Cette équipe ne lâche rien, elle se bat. Même quand on joue moins bien, elle a du caractère cette équipe. Elle a envie de montrer au peuple congolais qu’elle a raison de la soutenir », a déclaré Clément Machy.
Tenant du titre, l’Angola continue de marcher sur l’eau et reste un sans-faute. Logés dans un groupe relevé, les Palanca Negra comptent quatre victoires et mènent la danse du groupe B avec 8 points.
Après la victoire importante d’entrée face à la Tunisie (36-23), les Angolaises ont, depuis, enchaîné avec des succès. Face à l’Ouganda, la Guinée et le Cameroun, les championnes en titre ont dicté leur loi.
Face aux Léopards, ragaillardis après deux succès de suite, les Angolaises tenteront de confirmer leur supériorité. Même si les Congolaises peuvent compter sur leur public encore une fois pour jouer le coup à fond. Et surtout, qu’elles ont une revanche à prendre face aux Angolaises, qui les avaient battues à la finale des derniers Jeux Africains d’Accra au Ghana.
Josaphat Mayi