Alors qu’il a annoncé son retrait plus tôt jeudi sur fond de la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains, le Maroc, double tenant du titre, pourrait finalement disputer le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en Algérie.
Selon le ministère marocain des Affaires étrangères, les Lions de l’Atlas se rendront en Algérie demain. « Le départ se fera de l’aéroport de Salé (près de Rabat) à partir de 09h00 (08h00 GMT) vendredi », a rapporté cette source, citée par l’AFP.
Pourtant dans la soirée, la Fédération marocaine de football a affirmé qu’elle attend toujours une autorisation du vol. La CAF avait fait savoir le 22 décembre à la FRMF « qu’une autorisation de principe avait été obtenue », selon le communiqué. Il n’a pas été possible d’obtenir confirmation auprès des autorités algériennes.
« Nous avons vu le communiqué de la FRMF. Ce que nous pouvons dire, c’est ce que les pays sont souverains et que nous avons une responsabilité. Nous avons essayé ces derniers jours de parler avec chaque partie. Les complications étaient là avant que je devienne président. Il ne faut pas que la politique s’implique dans le football, et notre engagement est de promouvoir le football. Ce tournoi va se jouer et se poursuivre et les décision seront prises selon les règles qui régissent la CAF », a déclaré Patrice Motsepe, président de la CAF, la veille de l’ouverture de la compétition. La participation du Maroc reste hypothétique.
La source diplomatique n’a pas voulu dire si l’équipe marocaine embarquerait à bord d’un vol direct pour rejoindre l’Algérie.
Jeudi matin, la Fédération marocaine (FRMF) avait annoncé l’annulation de la participation de son équipe au CHAN car « l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine n’a pas été confirmée » par l’Algérie, pays hôte de la compétition.
Sur fond de brouille diplomatique avec Rabat, l’Algérie a fermé son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains. C’est une crise diplomatique avivée par le dossier du Sahara occidental.
La Rédaction