« Aucune ligne de ce rapport compilant d’après ses auteurs plus de trois millions de documents ne démontre pas l’implication factuelle ou même implicite de l’institution président de la République que Joseph Kabila a eu l’honneur de diriger pendant 18 ans », a déclaré Barbara Nzimbi, porte-parole de Joseph Kabila, ancien président de la RDC devenu sénateur à vie, dans un communiqué publié ce vendredi 19 novembre. Elle dénonce une tentative de discréditer Joseph Kabila.
D’après elle, « c’est une fixation haineuse de certains médias et associations sur la personne de Joseph Kabila ». Barbara Nzimbi affirme que « les révélations du rapport de Congo Hold-up, consortium des médias internationaux et des ONG spécialisées dans l’analyse des documents bancaires, sont « non fondées ». Et appelle à la vigilance face à cet « acharnement injustifié de puissances occultes, qui n’ont jamais digéré le choix courageux et souveraineté opéré par le président Kabila notamment en matière électorale ».
« Après les Panama, Pandora papers et autres qui ont exposé différents pratiques financièrement dans le monde entier et cité différentes personnalités, il est étonnant que cette enquête ne cible que la personnalité du président Joseph Kabila », a dit Barbara Nzimba.
Dans le rapport de Congo Hold-up, l’ancien chef de l’Etat et ses proches auraient détourné 138 millions Usd de 2013 à 2018. D’après les enquêteurs, « la fuite comprend près de 3,5 millions de documents de la Banque gabonaise et française internationale (Bgfi), qui ont servi aux proches de Joseph Kabila de détourner ces deniers publics ».
Trésor Mutombo