Les Etats côtiers et insulaires d’Afrique sont les plus menacés par le changement climatique. Et demandent aux pays riches et gros pollueurs de tenir leur promesse de financement. Mais aussi des transferts de la technologie. C’est ce qu’ont alerté les présidents des états côtiers et insulaires d’Afrique dans un rapport publié mardi 02 novembre. Ils appellent la communauté internationale de passer à l’action.
« Je viens d’un pays, où l’une des îles fait partie de la réserve mondiale biosphère. Cependant, cette même réserve est menacée. Au moins 4% de la superficie des terres ont été englouties par l’élévation du niveau de la mer en raison du changement climatique », a déclaré Carlos Manuel Vila Nova, président du Sao-Tomé-Et-Principe, dans les propos relayés par RFI.
Pour Assoumani Azali, président comorien, les catastrophes qui fragilisent les conditions de vie dans ces îles de l’océan Indien. « La communauté internationale doit agir. Notre présence ici doit être l’occasion de donner un nouvel élan à notre engagement commun à travers la réalisation de notre engagement politique. Mais aussi la mise en œuvre des décisions relatives à l’accord de Paris », a-t-il indiqué.
Les îles africains sont confrontés à des cyclones. Mais aussi de la sècheresse ainsi que la montée de niveau des eaux à cause du réchauffement climatique. La 26e conférences des parties sur le changement climatique en Ecosse, a pour objectif de finaliser les règles de l’Accord de Paris. Et passer des promesses aux actes pour se rapprocher de la trajectoire de 1,5% de réchauffement avant la fin du siècle.
Mervedie Mikanu