Au moins quinze morts. Cinq blessés et une dizaine de disparus. C’est le bilan d’une nouvelle attaque djihadiste dans le nord du Burkina Faso, selon un communiqué de l’état-major burkinabè publié ce mardi 31 janvier.
Les assaillants ont tué près de dix gendarmes, deux supplétifs de l’armée et un civil. Jusque-là, il s’agit d’un bilan. L’armée indique avoir retrouvé une quinzaine des corps de terroristes lors des opérations de ratissage qui se poursuivent.
Dans un communiqué, l’armée rapporte que cette attaque terroriste, qui a eu lieu à l’après-midi de lundi à Falangoutou, localité située dans le Sahel burkinabè, a été menée par les éléments résiduels des groupes armés. D’après cette source, ces groupes armés ont entrepris « de s’en prendre aveuglément aux populations après avoir été défaits il y a quelques semaines par les forces engagées dans la conquête du territoire national ».
Alors que le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte au pouvoir, s’est donné pour objectif la reconquête du territoire occupé par des groupes terroristes, l’insécurité persiste au Burkina Faso, voisin du Mali et du Niger. En fait, ce pays sahélien est en proie à des attaques de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et le Daesh.
La Rédaction