En visite en Ouganda, le président iranien Ebrahim Raïssi s’en est pris à l’occident, l’accusant de vouloir mettre fin à l’espèce humaine en promouvant l’homosexualité. Une déclaration qui tombe à point nommé dans un pays souvent accusé de réprimer violemment l’homosexualité.
Au cours d’un tête-à-tête avec son hôte, le chef de l’Etat ougandais Yoweri Museveni. Le dirigeant iranien a laissé entendre que « l’Occident essaie aujourd’hui de promouvoir l’idée de l’homosexualité et en promouvant l’homosexualité, ils essaient de mettre fin à l’espèce humaine ». Une déclaration qui s’apparente à un soutien à une loi anti-homosexualité considérée comme l’une des plus répressives, promulguée il y a deux mois en Ouganda.
Le chef de l’État iranien s’est montré aussi critique envers l’occident sur un autre point, celui de la construction d’un oléoduc long de 1.443 kilomètres, qui rencontre l’opposition de militants et de groupes de défense de l’environnement qui estiment que ce projet menace le fragile écosystème de la région et les populations qu’il est menacé le fragile écosystème de la région et les populations qui y vivent.
Selon le dirigeant iranien, « les pays occidentaux, ne veulent pas voir des pays qui jouissent de grandes ressources et des réserves nationales devenir indépendants ». Ebrahim Raïssi, a confié à son hôte qu’en matière d’énergie et de pétrole en particulier, « la République d’Iran est prête à partager ses expériences avec l’Ouganda sur la question de la raffinerie, la question des services techniques et d’ingénierie ».
Après le kényan et le Burundi, le chef de l’État iranien achève son périple Africain ce jeudi à Harare au Zimbabwe où il va rencontrer le président Emmerson Mnangagwa.
Dinho Kazadi