Les deux rivaux à la présidentielle au Ghana, Nana Akufo-Addo, président sortant, et John Dramani Mahama, ancien président, ont signé un accord de paix le vendredi 04 décembre 2020. Cet accord est censé prévenir les violences électorales lors du scrutin du lundi 7 décembre 2020 prochain.
John Dramani Mahama, principal candidat de l’opposition, pense que l’accord met fin aux tensions avec l’actuel président et candidat à sa propre succession.
« Nous avons relevé des problèmes avec la commission électorale, notamment les violations de la loi électorale. Les forces de sécurité déployées par le gouvernement ont intimidé nos sympathisants. À chaque fois, on n’a rien dit pour éviter une crise démocratique, mais il y a beaucoup de choses qui nous déplaisent », a déclaré John Dramani Mahama.
Nana Akufo-Addo, président sortant, affirme que «le changement du fichier électoral et la recomposition de la commission électorale n’ont pas plu. Mais pour préserver l’image du Ghana, on est prêt à passer outre ». Le président sortant aimerait que les médias puissent travailler en toute responsabilité en diffusant des informations vraies.
Il a déploré le fait que certains « médias soi-disant réputés diffusent des histoires fausses comme celle impliquant la commission électorale dans l’import d’un excès de bulletins de vote de l’étranger. Une telle malveillance délibérée aggrave la tension et incite à la tragédie inutilement ».
L’ancienne présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, présente en tant que chef d’un groupe d’observateurs de la Cédéao, a salué l’image démocratique du Ghana, un « modèle pour le reste de l’Afrique ».
Jacques Elenge