«Les Etats-Unis sont profondément troublés par les propos du président Ndayishimiye visant certains Burundais vulnérables et marginalisés», a déclaré le porte-parole du Département d’Etat américain, Matthew Miller.
Dans un communiqué publié vendredi 5 janvier, Washington appelle les dirigeants burundais à respecter la dignité inhérente et les droits inaliénables, y compris l’égalité d’accès à la justice de chaque membre de la société burundaise.
Quelques jours avant cette réaction, Evariste Ndayishimiye, président du Burundi avait appelé à lapider les homosexuels dans ce pays d’Afrique. Des propos qui ont troublé les autorités américaines.
Au Burundi, les propos du président Evariste Ndayishimiye ont intensifié la répression contre les minorités sexuelles dans ce pays. Les personnes LGBT sont confrontées à l’ostracisme social et à des peines de prison pouvant aller jusqu’à deux ans si elles sont reconnues coupables d’infractions homosexuelles.
Certaines sources rapportent que cette déclaration n’a pas fait spécifiquement référence aux remarques concernant la lapidation. Les personnes LGBT sont encore stigmatisées dans ce pays et dans d’autres pays dans le monde.
En mai dernier, l’Ouganda a adopté une loi prévoyant la peine de mort pour certaines catégories de délits homosexuels. Les États-Unis ont imposé une série de sanctions, notamment des restrictions de voyage et le retrait de l’Ouganda d’un accord commercial sans droits de douane.
Josaphat Mayi