La démission du président malien Ibrahim Boubacar Keita a suscité diverses réactions au sein de la classe politique congolaise. Le député national congolais Patrick Muyaya retient que «l’expérience c’est aussi apprendre des erreurs des autres».
Dans un tweet, cet élu congolais affirme qu’il faut s’appuyer sur le «consensus» pour éviter le scénario de la crise malienne en République Démocratique du Congo.
Patrick Muyaya est l’un des douze acteurs politiques congolais qui se sont réunis pour appeler à un consensus national sur les réformes électorales. Le soubassement de leur démarche repose sur la préparation des élections de 2023.
«J’aime particulièrement le mot consensus, car sans harmonie nous ne changerons pas notre cher pays», affirme le député Congolais.
Dans un communiqué, daté du samedi 10 juillet 2020, intitulé «Appel en faveur d’un consensus national sur les réformes électorales», les 13 personnalités ont martelé que «le sang doit cesser de couler, la vie humaine est sacrée et le Congo est notre bien commun » lit-on au début du communiqué. Pour éviter que le climat politique congolais ne soit toujours tendu entre les membres de la coalition au pouvoir ou entre la majorité au pouvoir et l’opposition, les 13 personnalités politiques multiplient les consultations pour aplanir les divergences dans les différents camps politiques en RDC. Une solution pour éviter et prévenir la crise qui prévaut au Mali.
Inès Kayakumba