Le gouvernement congolais a pris des mesures sur l’exploitation forestière et des contrats de concession forestière en RDC. Mais aussi l’étude des dossiers sur les contrats illégaux et douteux. C’est ce qu’a rapporté le porte-parole du gouvernement congolais vendredi 22 octobre. En ce qui concerne le COP 26, la RDC va se présenter en « pays solution » pour ce défi crucial de survie de l’humanité.
« L’assainissement du secteur de l’exploitation forestière a dénombré 156 anciens titres qui ont été soumis à l’examen de la commission. 81 titres représentant une superficie de 15 millions d’hectares ont été déclarés convertibles », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Il indique qu’un projet de l’arrêté portant suspension des six contrats a été soumis au gouvernement pour appréciation. « L’évaluation de l’initiative Jardin scolaire 1 milliard d’arbres à l’horizon 2023. Plus de 355 millions d’arbres ont été plantés. Cela est équivalant à 35,52% de taux de réalisation », a-t-il ajouté.
La semaine dernière, Félix Tshisekedi, président congolais, a instruit le gouvernement de revisiter des contrats forestiers. Il s’agit de réexaminer l’octroi de six concessions forestières d’une société basée à Lubumbashi dans le Haut-Katanga. Ces concessions couvrent plus d’un million d’hectares de forêts. Plusieurs organisations de défense de l’environnement estiment que l’étendue de ces concessions dépasse la limite réglementaire de 500.000 hectares devant profiter à chaque opérateur, conformément au code forestier.
Evodie Koyeni