Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un prêt de 2,9 milliards Usd au gouvernement pour renforcer, notamment la résilience climatique.
Dans le communiqué publié par le FMI, une partie des fonds va servir à l’adaptation du pays au réchauffement climatique. Le montant est estimé à 1,1 milliard Usd. Et près de 1,8 milliards Usd seront accordés dans le cadre de la Facilité étendue de crédit (ECF). Il s’agit d’un mécanisme qui permet au FMI de prévalider une ligne de crédit à destination d’un pays en développement.
Mais les autorités peuvent utiliser en fonction de leurs besoins de financement d’une série de projets dans des domaines prédéterminés. Dans le cadre des discussions, la mission du FMI a séjourné à Kinshasa du 31 octobre au 13 novembre.
Pour Doudou Fwamba, ministre congolais des Finances, c’est une nouvelle étape dans les relations entre le FMI et le gouvernement congolais. « Nous avons tenu à faire comprendre aux membres du FMI qu’il est vrai que les allocations FEC sont destinées à l’objectif de renforcement des réserves de change, mais rien n’est écrit. Rien ne peut nous empêcher de réfléchir sur le fait qu’une partie de ces allocations pourrait alimenter les appuis budgétaires », a déclaré le ministre Fwamba.
Il affirme qu’ils vont « développer des investissements durables, censés permettre d’accroître la résilience climatique ». Devant un parterre de journalistes, M. Fwamba a aussi vanté les multiples réformes engagées par le gouvernement pour renforcer la bonne gouvernance en matière de finances publiques.
Pour Calixte Ahokpossi, chef de mission du FMI, le package de réformes présenté par les autorités congolaises est impressionnant. Il se convainc qu’il est assez consistant et ambitieux pour la gestion des finances publiques, des investissements et l’amélioration du climat des affaires.
Mais l’ensemble du plan de financement doit être validé par le Conseil d’administration de cette institution financière. Il devrait se réunir mi-janvier.
La Rédaction