Le changement climatique a affecté les zones de culture du thé en Afrique et dans le monde. C’est ce qu’a révélé l’Association du commerce du thé d’Afrique de l’Est (Eatta) jeudi 15 décembre.
Selon cette association, ce secteur a été particulièrement touché par la hausse des coûts de l’électricité occasionnée par le rétrécissement des rivières à la suite de mauvaises saisons de pluie consécutives.
« Le changement climatique affecte la production et les usines. Le coût de production augmente lorsque les factures d’électricité augmentent et lorsque les rivières baissent en raison du manque de précipitations », a dit Arthur Sewe, président de l’Eatta aux journalistes.
Par conséquent, le mieux serait de trouver d’autres moyens de faire fonctionner les usines. « Presque toutes les usines ont des générateurs pour compléter leur approvisionnement en électricité », a-t-il ajouté.
D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le thé est un secteur extrêmement important pour l’économie, qui est également très sensible au changement climatique.
« Les producteurs de thé sont déjà confrontés à des précipitations réduites et irrégulières, à un taux plus élevé d’épisodes de grêle ou de gel ainsi qu’à une augmentation des températures qui affectent fortement les rendements et les niveaux de productivité », a noté le rapport.
L’Eatta espère qu’avec le gouvernement de William Ruto, elle aura un document qui sera bénéfique pour l’ensemble de l’industrie.
« Nous avons élaboré un document qui non seulement fonctionnera pour nous dans les deux à trois prochaines années, mais fonctionnera pour nous pendant une période substantielle », a conclu M. Sewe.
Ali Maliki