Hamidou Bily, représentant de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao), doit quitter le Mali dans 72 heures. C’est la décision annoncée par le gouvernement malien dans un communiqué lundi 25 octobre. D’après le chef de la diplomatie malienne, Hamidou Bily est déclaré « personna non grata au vu de ses agissements incompatibles avec son statut ».
Le ministère des Affaires étrangères accuse le représentant de cette institution régionale « d’agissements incompatibles avec son statut ». « Cette décision intervient après plusieurs mises en garde adressées à l’intéressé à travers sa hiérarchie », précise ce communiqué. Mais les autorités maliennes affirment qu’elles réitèrent leur « disponibilité à maintenir le dialogue avec la Cédéao. Mais aussi à œuvrer ensemble pour la réussite de la transition ».
En espace de neuf mois, le Mali a connu deux putschs. Depuis, le pays est dirigé par une junte militaire qui a promis d’organiser les élections censées redonner le pouvoir aux civils en début 2022. Mais lors de sa visite au Mali, Nana Akufo-Addo, président de la Cédéao, a exigé la tenue des élections dans le délai.
Asaph Mawonda