Le Soudan a recensé son premier cas confirmé de la variole du singe chez un étudiant de 16 ans dans l’Etat du Darfour, situé dans le nord-ouest du pays. L’annonce a été faite par les autorités sanitaires lundi 1er août.
Selon Montaser Othman, directeur du contrôle des épidémies, il y avait une trentaine d’autres cas suspects mais tous ont été testés négatifs pour le virus.
« Une enquête est en cours par les ministères fédéral et des Etats de la Santé pour déterminer la source de l’infection », a-t-il dit.
Le mois dernier, l’OMS a déclaré que l’épidémie était une urgence de santé publique de portée internationale, la plus haute alarme qu’elle puisse alerter.
Le Soudan est particulièrement vulnérable compte tenu de la médiocrité de ses services de santé publique.
D’après l’UNICEF, l’agence des Nations Unies pour l’enfance, seuls 70 % des 45 millions d’habitants ont « accès à un établissement de santé à moins de 30 minutes de trajet de leur domicile » au Soudan, où 13 des 18 Etats ont connu des épidémies de maladies à transmission vectorielle en 2021.
Ali Maliki