Des élections législatives auront lieu le 7 octobre dans le petit royaume du Lesotho. L’annonce a été faite par Mpaiphele Maqutu, président de la commission électorale dans ce pays enclavé avec une longue histoire de troubles politiques.
Le pittoresque royaume montagneux entouré par l’Afrique du Sud est vulnérable à l’instabilité politique qui a souvent conduit à l’ingérence de l’armée dans le processus démocratique.
Le Parlement a échoué à faire adopter une loi d’amendement électorale avant sa dissolution par le monarque du pays, le roi Letsie III, la semaine dernière pour ouvrir la voie au vote d’octobre.
Les changements proposés visaient à remédier à l’instabilité en interdisant aux députés de changer de formation politique au cours des trois premières années de leur mandat.
Les législateurs doivent élire un Premier ministre à la tête du gouvernement, et ce dernier est généralement issu du parti majoritaire qui détient la majorité au parlement avec 120 sièges.
Les réformes législatives proposées auraient également fait du roi le commandant des forces armées pour empêcher les politiciens de politiser les institutions liées à la sécurité et de déstabiliser le pays de deux millions d’habitants.
Entre 2012 et 2017, le Lesotho a organisé trois élections qui ont abouti à la mise en place de gouvernements de coalition fractionnés et à une grande instabilité.
Le Lesotho est une monarchie constitutionnelle dirigée par le roi Letsie III, qui n’a aucun pouvoir formel.
La Rédaction