Les discussions entre les représentations du Parlement, installé dans l’Est libyen et du Haut conseil d’Etat (HCE), sénat basé à Tripoli (ouest), s’achèvent sans accord sur un cadre constitutionnel censé permettre la tenue des élections en Libye ce lundi 20 juin. Un échec d’une nouvelle médiation des Nations unies.
Sous l’égide de l’Onu, ces deux camps rivaux libyens s’étaient rassemblés au Caire, capitale égyptienne, du 12 au 19 juin. Mais ils ne se sont pas mis d’accord sur le texte permettant de régir la présentielle et les législatives, initialement prévues en décembre dernier.
« Des divergences persistent sur les mesures régissant la période transitoire menant aux élections », a écrit sur Twitter Stephanie Williams, conseillère spéciale du secrétaire général de l’Onu pour la Libye.
La conseillère spéciale appelle « les présidents de deux chambres à se réunir dans un délai de dix jours pour résoudre les problèmes en suspens ». Mme Williams se réjouit tout de même que « le comité mixte est parvenu à un large consensus sur les articles litigieux du projet de Constitution libyenne ».
Elle salue aussi les efforts les membres des deux chambres pour leurs efforts afin de « résoudre leurs divergences sur un certain nombre de questions complexes ».
La Libye peine de s’extirper d’une décennie de chaos après la chute du Mouammar Kadhafi en 2011. Depuis mars dernier, deux gouvernements se disputent le pouvoir. Il s’agit du gouvernement de Tripoli reconnu par la communauté internationale et celui formé en mars et soutenu par le Parlement dans l’Est libyen.
Trésor Mutombo