Au Mali, la durée de la transition est fixée jusqu’en mars 2024 avant la tenue des élections censées ramener les civils au pouvoir. La junte au pouvoir l’a annoncé dans un décret lu à la télévision lundi 6 juin.
C’est une annonce qui intervient juste après le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). Entre-temps, les discussions entre l’organisation sous-régionale et Bamako se poursuivent. Et suscitent un certain espoir dans la levée des sanctions. La Cédéao veut d’une durée de seize mois de transition.
Lors du sommet du samedi 4 juin, les dirigeants ouest-africains ont maintenu des sanctions imposées au Mali, mais ils restent ouverts à leur levée. Mais ils ont décidé de continuer le dialogue afin de parvenir à un accord permettant une levée graduelle des sanctions à mesure que les étapes de la transition seront franchies.
Le Mali a connu deux putschs en l’espace de neuf mois. La junte au pouvoir dirigée par le colonel Assimi Goïta avait promis d’organiser de retour à l’ordre constitutionnel, en février dernier, avant de faire savoir à la Cédéao que son pays ne pouvait pas les organiser dans ce délai.
En janvier dernier, l’organe sous-régional a imposé des sanctions économiques et politiques au Mali.
Trésor Mutombo