«C’est un coup d’État inacceptable» au Mali, condamne l’Union européenne ce mardi 25 mai. «Nous sommes prêts, dans les prochaines heures, si la situation n’était pas clarifiée, à prendre des sanctions ciblées contre les protagonistes» a déclaré Emmanuel Macron, président de la France.
Bah Ndaw, président de la transition au Mali et Moctar Ouane son premier ministre, ne sont toujours pas libérés. Ils sont détenus dans le camp Kati à Bamako, capitale malienne. «Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l’arrestation du président de la transition, de son Premier ministre et de leurs collaborateurs», a déclaré le Président français.
«Ce qui a été conduit par les militaires putschistes est un coup d’État dans le coup d’État inacceptable, qui appelle notre condamnation immédiate», a-t-il ajouté.
Au Mali, la transition est tourmentée. Le colonel Assimi Goïta, homme fort de l’ex-junte militaire, affirme avoir démis Bah Ndaw et Moctar Ouane de leurs fonctions. Il les accuse de «sabotage de la transition». Mais aussi d’avoir formé son gouvernement sans le consulter. Le Assimi Goïta rassure que «le processus de transition suivra son cours normal et que les élections se tiendront en 2022».
En août 2020, le colonel Assimi Goïta avait conduit le push qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta du pouvoir.
Trésor Mutombo