Les autorités Nigériennes ont annoncé la mort de 65 personne et plus de 300 mille sinistrés après les fortes pluies qui tombent sur le pays depuis juin.
Maradi (centre-sud), Tahoua et Tillabéri (ouest), Dosso (ud-ouest) et Niamey(la capitale), sont les régions le plus touchées.
Selon le bilan officiel, 34 000 maisons et cases sont détruites et 5 768 hectares de cultures sont submergés par les eaux. Plus d’une soixantaine de salles de classe et une vingtaine de mosquées sont détruites, 448 greniers à céréales et 713 puits d’eau potable sont aussi affectés.
Pour Lawan Magagi, ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, ces désastres responsabilisent la population et les collectives locales. Le ministre affirme que les populations décident de construire sur des terrains sans consulter au préalable les autorités pour avoir leur avis, mais surtout les conseils d’experts gouvernementaux sur la viabilité des sites.
Certains lotissements au Niger sont faits sur des terrains à risque et l’attribution des parcelles et des lotissements de sites aussi se fait sans respect des règles.
Selon Lawan Mogagi, le gouvernement ne met pas non plus en application, les lois et les décrets d’interdiction de construire sur les zones inondables.
Il estime que la population est co-responsable de ce qui arrive aujourd’hui.
Inès Kayakumba