Fou promu. Enragé engagé, à jambes enjambées. Pas endiablés. Fâché, irrité, blessé, courroucé mais toujours couronné. Coronavirus! Le virus qui tient le monde revient en RDC avec un air revanchard. La troisième vague est annoncée.
Le Coronavirus lance tout furieux partout à qui veut l’entendre « ces maudits con-golais m’ont fait rentrer la queue entre les pattes, maintenant ils vont voir ce qu’ils devaient voir! ». Rire étouffé! C’est alors qu’un con-golais con- sciemment lui balance l’air de rien: « Toi aussi, est-ce qu’un virus à des pattes? C’est quoi même rentrer la queue entre les pattes? »…Hilarité collective en sourdine.
Quand le con-ronna virus nous (re) tient…
Il nous maudit en mot, en parole, à l’écrit, à l’oral, en prière, en louange, en adoration, en tout et pour tout. Il maudit la race congolaise qui toujours le nargue et le regarde droit dans les yeux, sans cesse toujours étonner de le voir agiter tout en maugréant: « Je t’aurais à l’usure, l’inconscience aussi a ses limites! ». Inconscience dans le respect des gestes barrières. Arrivée dans certaines villes congolaises, le port du masque vous fait rapidement passer pour un étranger. Masque? Aux oubliettes dit-on. Le virus? Il existe pour de vrai? On ne le voit pas. On doute de son existence depuis le début. Pourtant, il a emporté certaines vies. Là, on trouve une autre explication à la mort qui a frappé. Hé ben!
Quand le con-ronna virus nous (re) tient…
Il n’est plus le même! Le Coronavirus s’est transformé voire transfiguré et prend même diverses nationalités. Devenu indien, sud-africain, brésilien, népalais, et tant d’autres nationalités encore. Il n’a pas encore opté pour la nationalité congolaise. Ils n’en veulent pas. Les congolais le boudent et le défient. Il est là assuré et rassuré qu’il va nous faire mal malgré les multiples vaccins car il ne peut pas mourir comme ça. Interrogé à ce sujet par je ne sais quel fou, il a lâché: « la Chine et le monde occidental ont courbé l’échine devant ma terreur alors manquer de teneur en « Air décès » c’est une insulte! Non, je ne peux pas partir comme ça, comme ils disent eux-mêmes, cette fois-ci, ils vont me sentir… ».
Quand le con-ronna virus nous (re) tient…
Il n’est pas assez con, comme on pourrait le faire croire. Il est là et il tue. A chacun de se protéger et de protéger les autres: protégeons-nous vivant pour rester en vie… A vos masques, cache-nez et pas cache-menton. Ah bon entendeur? Répondez!
Christian Gombo