Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a, dans un communiqué, condamné l’incident ayant blessé huit Casques bleus à Saké, dans l’est de la RDC.
Selon le porte-parole du secrétaire de l’organisation onusienne, ces Casques bleus faisaient partie de l’Opération Springbok. Cette opération avait été lancée en novembre pour protéger les civils dans la région. Il indique que « les attaques contre les Casques bleus de l’ONU peuvent être considérées comme des crimes de guerre selon le droit international ».
Entre-temps, les combats font rage dans la partie orientale de la RDC, où l’armée et les rebelles du M23 s’affrontent. Face aux hostilités, Antonio Guterres appelle cette rébellion à se retirer de toutes ses positions, mais aussi à respecter le processus de Luanda.
Pourtant, sur le terrain, la réalité est tout autre. Ces derniers jours, les rebelles ont gagné du terrain dans le territoire de Rutshuru. Et depuis la résurgence du M23, soutenu par le Rwanda, les relations entre Kinshasa et Kigali se sont dégradées. Les deux pays s’accusent d’avoir de velléités de déstabilisation.
Ephraïm Kafuti