Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, Martin Bakole, boxeur congolais, demande une aide du gouvernement de la RDC pour organiser son prochain combat. Après le feuilleton 100.000 Usd pour un combat imaginaire, cette demande du boxeur congolais fait polémique.
Sur les réseaux sociaux, Martin Bakole veut réagir et déchaîne les passions. En fait, le boxeur affirme avoir reçu une proposition d’organiser un combat pour le titre mondial World boxing association (WBA) à Kinshasa, capitale congolaise. Mais il a besoin d’un soutien financier du gouvernement pour prendre en charge les frais de son adversaire et l’organisation du combat.
Ce qui passe mal pour certains internautes. Si certains soutiennent la démarche de Bakole, d’autre, par contre, estiment que « c’est de l’arnaque ». « Qu’il arrête de se comporter en mendiant. Même les shegues ont un peu de dignité. S’il était exceptionnel, il aurait pu trouver des sponsors et capitaliser sur sa victoire contre Yoka. Mais hélas ! Connait-il un seul boxeur américain, qui a été sponsorisé par les USA. Pitoyable », déplore Marius Mushangalusa Mihigo, internaute sur X, appelé Twitter.
Martin Bakole est classé deuxième du World Boxing Association. Selon, lui, ce combat est une occasion pour qu’il devienne le champion du championnat du monde au WBA. « Faites-vous la boxe amateure ? Un vrai boxeur vit de ses combats. Il paie son équipe grâce à cela. Cela lui procure de la visibilité, donc des sponsors. Imaginez Mike Tyson mendier auprès de Bush ou Clinton ! Monsieur Bakole vous abusez !», a écrit Damien, un internaute.
Cette demande fait débat. Des interrogations ne retrouvent pas des réponses. « J’espère que le pouvoir ne va pas céder à ce chantage », a tweeté Bienvenu Makumo.
Martin Bakole indique être déçu par le fait que le ministre des Sports, François Kabulo Mwana Kabulo, a refusé de prendre ses appels. « Sérieux jusqu’à ce point. Nous n’avons pas besoin de votre combat ou le moment, nous avons des urgences au pays qui nécessite l’argent, comme la solution des avions. Il faut avoir pitié », réagit Augustyns Sooi.
Josaphat Mayi