Pour lutter contre les Kuluna, bandits urbains actifs à Kinshasa, capitale congolaise, le président Tshisekedi a, dans son discours sur l’état de la nation, insisté sur la nécessité d’une approche combinant la réinsertion sociale et la sanction.
« Je suis fermement convaincu que, outre le renforcement des moyens des services de sécurité. Il est essentiel d’adopter rapidement des mécanismes efficaces de réinsertion pour les jeunes désœuvrés », a déclaré le chef de l’État congolais devant le Parlement réuni en congrès.
Il souligne l’importance d’une grande rigueur dans « la répression des actes criminels ». D’après lui, le gouvernement est déterminé à endiguer l’insécurité, causée par les bandits urbains.
Cette déclaration fait suite à une série de mesures déjà prises par le gouvernement. Mardi 3 décembre dernier, Constant Mutamba, ministre congolais de la Justice, a annoncé l’exécution de la peine de mort contre les « Kuluna ». Et ceux qui seront condamnés à perpétuité vont être transférés dans des prisons sous haute surveillance.
Simultanément, Jacquemin Shabani, ministre congolais de l’Intérieur, a lancé l’opération « Ndobo ». Elle vise à traquer des Kuluna dans plusieurs quartiers de Kinshasa, où ce phénomène bat son plein.
Ephraïm Kafuti