Dimanche 4 décembre, les dirigeants ouest-africains ont exigé la libération d’ici janvier de 46 soldats ivoiriens faits prisonniers au Mali par la junte au pouvoir depuis près de cinq mois.
Cette décision découle du dernier sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), à Abuja au Nigeria. « Nous demandons aux autorités maliennes au plus tard au 1er janvier 2023 la libération des soldats ivoiriens », a dit Omar Touray, président de la commission de la Cédéao, à la presse.
Au cas contraire la Cédéao prendra des sanctions contre le Mali, a déclaré un diplomate à l’AFP. Résolution confirmait par M. Tournay, qui a laissé entendre que la Cédéao se réservait d’agir si les soldats ne recouvraient pas la liberté avant le 1er janvier.
Faure Gnassingbé, président togolais et facilitateur dans cette crise entre Abidjan et Bamako, va se rendre au Mali dans la semaine pour rapporter aux autorités maliennes les décisions de la Cédéao. Et exiger une fois de plus la libération des soldats ivoiriens.
Outre la question de la Libération des soldats ivoiriens, la Cédéao a exigé des autorités militaires au Mali, de faire en sorte que l’ordre constitutionnel revienne absolument dans les délais prévus, qui va jusqu’au mois de mars 2024.
Dinho Kazadi