Remporter un titre continental avec Al Hilal, qui n’a plus atteint le dernier carré d’une compétition interclubs de la CAF depuis plus de 10 ans. Telle est la mission de Florent Ibenge, qui s’est engagé avec le club soudanais pour trois saisons.
Hilal tient à retrouver son niveau d’antan. Le sommet du football africain qu’il a titillé il y a quelques années. Le club d’Omdurman a fait appel à Florent Ibenge. Le technicien congolais sort d’un passage prolifique sur le banc de la Renaissance sportive de Berkane du Maroc. Il a réalisé le doublé : Coupe de la Confédération et coupe du Trône. Mais il prend la tête d’une équipe d’Al Hilal, qui cherche à s’affirmer. Ibenge va-t-il réussir ce pari ?
« Il est dans sa continuité. C’est un entraîneur assez expérimenté. Il sait ce qu’il faut faire sur le plan tactique pour faire mal à l’adversaire », estime Michel Tobo, analyste sportif congolais, à Sahutiafrica. Il pense tout de même que c’est « un choix judicieux ».
« C’est un challenge. Florent Ibenge aime ce genre de situation. Al Hilal est en pleine reconstruction. Cela fait un bon bout du temps que cette équipe n’a plus atteint le dernier carré de compétitions africaines interclubs. Et ce, malgré les moyens décaissés. C’est un pari qu’il doit devoir relever », commente M. Tobo.
Une somme estimée à deux millions Usd a été décaissée pour le recrutement. Le mercato du club soudanais semble mouvementer. Glody Lilepo, international congolais, pourrait signer à Al Hilal, selon plusieurs médias locaux.
« Je pense qu’il n’aura pas véritablement de soucis aussi longtemps que les moyens sont mis à sa disposition pour essayer de faire un bon résultat. Comme l’objectif de Al Hilal est de revenir en grande pompe en compétition africaine, il peut le faire. L’équipe est qualifiée pour la Ligue des champions. Cela veut dire qu’il y a déjà un travail qui a été fait en amont. En aval, il va essayer d’asseoir son assise tactique. Cela pourrait faire en sorte que le club ait loin dans cette compétition », croit Michel Tobo.
Après Vita Club où il a échoué deux fois en finale de compétitions interclubs de la Caf (2014 et 2018) et la Renaissance Berkane, Florent Ibenge découvre un autre environnement. Toujours en Afrique du Nord, mais loin de Berkane au Maroc. C’est le Soudan.
Trésor Mutombo