Des affrontements sanglants opposent les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) et à ceux du Front patriotique et intégration du Congo (FPIC) appelés « Chini ya Kilima » dans le territoire d’Irumu en Ituri, Est de la RDC, depuis cinq jours, déplore la société civile locale.
Cette structure parle d’un bain de sang dans cette région. « Pour l’instant, il y a trente personnes tuées dont, trois brûlées vives, 500 maisons d’habitation et deux centres de santé incendiés. Plus de mille ménages sont en déplacement vers des milieux sécurisés », rapporte la société civile locale.
De leur côté, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) déplorent cette situation, tout en rappelant que « ces deux groupes armés sont signataires d’un acte d’engagement pour la paix avec le gouvernement ». Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, confie que « des nouvelles mesures ont été prises pour contraindre ces deux groupes armés à déposer les armes ».
« Être dans le processus de paix c’est respecter les aléas, les actes d’engagement. Faire le contraire est synonyme de l’auto-exclusion du processus. Notre sol ne peut pas constituer le terrain des hostilités entre les groupes armés. Nous comptons prendre des mesures sévères », déclare Jules Ngongo.
Malgré le processus PDDRS-C, la situation sécuritaire à l’Est du Pays reste précaire avec l’activisme des groupes armés.
RK