Les activités humaines de subsistance menacent la biodiversité dans le complexe d’aires protégées de Bili-Uélé, situé au nord de la RDC. C’est ce qu’a indiqué Africain wildlife foundation (AWF) dans un communiqué publié mardi 27 juillet. C’est après une enquête menée dans le cadre des activités de conservation financées par le programme ECOFAC6 de l’Union européenne en Afrique centrale.
D’après cette organisation internationale, il y a «une forte dépendance aux ressources naturelles pour les moyens de subsistance». Elle revèle que les forêts et les rivières sont utilisées pour «l’approvisionnement en nourriture et en revenus au niveau de ménages». Selon l’AWF, toutes les communautés vivant à la périphérie du complexe de l’aire protégée de Bili-Mbomu pratiquent la chasse au gibier et l’agriculture comme activités génératrices de revenus.
Dodo Moke, responsable du programme AWF dans cette zone et rédacteur du rapport, affirme avoir conçu «des moyens de subsistance alternatifs qui ne compromettent pas d’avantage la biodiversité». D’après lui, il s’agit notamment «de l’agriculture durable».
«Le rapport résultant de l’enquête sera un document d’orientation pour les consultants et les futurs partenaires de la DCBU. Cela les aidera à orienter leurs actions dans le paysage et à concentrer les financements futurs dans une zone et un endroit spécifiques», a-t-il confié.
Fondée en 1961, l’AWF est une organisation dédiée à la protection de la vie sauvage et des terres en Afrique. Elle se donne la mission de démontrer les avantages de la conservation pour assurer la survie de la faune et des terres sauvages du contient africain.
Trésor Mutombo