Alors qu’une coalition de six groupes armés a pris le contrôle des principaux axes du pays vers Bangui, la capitale Centrafricaine, le président Faustin Archange Touadéra maintient la tenue de la présidentielle pour le 27 décembre prochain.
« Le 27 décembre, nous allons aux élections. Maintenant que nous avons retrouvé l’ordre constitutionnel, on doit maintenir cet ordre-là pour la démocratie dans le pays. Malheureusement certains sont engagés dans des voies de violences que nous condamnons » affirme le Chef de l’état de la Centrafrique.
Pourtant, selon les observateurs, il faudrait organiser des négociations avec les groupes armés. « Négocier ? Comment ? Sous quelle forme ? Vous voyez bien que là, nous avons des attaques, que nous n’avons pas le temps de négocier. On ne sait pas avec qui négocier. On a négocié pendant 3 ans, on était accompagné. On s’était retrouvé dans une discussion à Khartoum. Nous continuons à mettre en oeuvre cet accord, à respecter nos engagements. Nous demandons à nos frères qui ont pris les armes d’en faire autant. On était dans une situation de transition. Maintenant que nous avons retrouvé l’ordre constitutionnel après le forum de Bangui, on a voté une Constitution. Nous sommes entrain de mettre en oeuvre, appliquer cette Constitution. Est-ce qu’il faut absolument prendre les armes pour résoudre les problèmes? Pour accéder au pouvoir? » déplore Faustin Archange Touadéra.
« Il y a les institutions de la république qui sont là on doit tout simplement aller aux élections. Transition, c’est un recul » pense-t-il.
Alimasi Kambale