«A la Cité verte, nous avons trois jours de délestage par semaine. Lundi avant midi, mercredi après midi et vendredi dans la soirée. La Snel ne nous l’a pas dit, mais c’est ce que nous avons constaté. Et cela est respecté toutes les semaines», confie Mathilde mère de famille. Dans son quartier, malgré le fait qu’elles ont le système de courant pré-payé à la carte, les coupures sont fréquentes.
A Lemba, «chaque soir, nous n’avons pas de courant depuis un plus d’un mois. Et cela ne revient la nuit, pour repartir autour de 9h. Parfois, nous l’avons encore en milieu d’après-midi, si non, il faut attendre encore la nuit pour avoir de l’électricité au risque de voir nos provisions se gâter», se plaint Pauline, une autre mère de famille.
Près d’un mois pour certains, plusieurs mois pour d’autres, la population Kinoise peine à avoir régulièrement et de manière constante le courant de la Société Nationale d’Electricité (SNEL). Certaines communes et certains quartiers sont dans le noir.
À Bandalungwa, une commune de Kinshasa, les jeunes de certains quartiers, se sont levé mardi 20 octobre denier, pour manifester contre le système « délestage ».
“Nous avons un problème de courant tout ce dernier temps. Il y a coupure d’électricité chaque 5h ou 6h locales. Il est rétabli à 23h ou plus tard. Nous avons appris que c’est dû au délestage. Est-ce possible d’avoir un délestage tous les jours”? se plaint à sahutiafrica.net Daniel Mboyo, un abonné de la SNEL.
Contacté par Sahutiafrica, Mignonne Kabambi, une habitante de Lemba, “considère l’énergie électrique de la Snel comme un jeu de lumières”. Par cette métaphore, elle estime que les responsables de la société d’électricité ne sont pas au service de la population.
La population Kinoise, appelle le gouvernement congolais à trouver une solution aux coupures récurrentes d’électricité.
Nos efforts pour joindre les autorités de la (SNEL) n’ont pas abouti. Nous n’avons pas pu joindre le Directeur général de la SNEL pour avoir des explications sur ces coupures et ce que pense faire la Snel pour y remédier. D’autant plus que, dans certains quartiers de la capitale Kinshasa, le manque d’électricité est un des facteurs qui favorise l’insécurité. La situation de la fourniture en courant n’est pas meilleure en province.
Inès Kayakumba