En RDC, les frais d’études dans les Universités et instituts publics sont fixés à 200.000 FC (100 Usd) pour les classes de recrutement et à 160.000 Fc (76 Usd) pour les classes montantes. C’est la décision prise par Muhindo Nzangi, ministre congolais de l’Enseignement supérieur et universitaire (Esu). Plusieurs parents, qui saluent cette décision, craignent que l’année académique soit agitée, si les différents syndicats des professeurs s’y opposent. Et déclenchent les mouvements de grève.
« La décision prise par le ministre est très bonne. Ce sont des montants raisonnables, car ils permettent l’accès à l’université aux enfants des familles modestes », a dit Josiane Kayumba, étudiante en deuxième année licence en Communication des organisations. Mais Josiane craint que « cette mesure n’engendre un mouvement de grève du personnel académique au sein des institutions comme d’habitude ».
« L’État a entendu nos cris. Envoyer les enfants à l’université n’a jamais été une chose facile. Ce montant va nous permettre à envoyer nos enfants à l’Université. Nous avons juste peur de revivre l’épisode de la gratuité de l’enseignement de primaire. Que cette décision garantisse un meilleur avenir pour nos enfants », a déclaré Roger Bitota, père de famille.
L’année académique passée, les frais académiques étaient fixés à 580 000 Fc (290 Usd) pour les classes de recrutement et 510 000 Fc (255 Usd) pour les classes montantes. « Ce montant vise à combattre les dérapages dans plusieurs établissements, surtout dans les établissements privés », a dit Muhindo Nzangi.
Asaph Mawonda