Ce jeudi 1er décembre, une synergie de mouvements citoyens et groupes de pression prévoit faire une marche pacifique et un sit-in devant les consulats des pays membres du Conseil de sécurité de Nations unies et la Monusco à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, Est de la RDC.
Cette synergie est préoccupée par l’embargo et la mesure de certification sur l’achat d’armes de guerre contre la RDC, par le Conseil de sécurité de Nations unies.
« Nous appelons toute la population congolaise à la vigilance, car la paix durable ne viendra pas de l’extérieur, seul le peuple congolais le fera. Méfions-nous de forces étrangères, car la complicité contre notre pays est profonde », a dit Jacques Sinzahera, militant de la lutte pour le changement (LUCHA).
Ces mouvements citoyens accordent au Conseil de sécurité des Nations unies un moratoire de 48 heures, pour lever cet embargo sur l’achat d’armes contre la RDC.
« Nous fustigeons le plan macabre de la communauté internationale, visant à pousser la RDC à négocier avec les terroristes qui ne cessent de causer morts et désolation au sein de la population, en maintenant l’embargo qui est en cœur. Alors que les terroristes du M23, n’ont pas répondu favorablement à l’appel du cessez-le-feu, et du retrait immédiat, comme exigé lors du mini-sommet de Luanda, sur la paix et la sécurité », a poursuit M. Sinzahera.
Le 11 novembre dernier, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula expliquait que du matériel militaire acheté par la RDC n’est pas arrivé à destination. Le refus du transporteur de le livrer serait dû à une obligation onusienne de notification de ces achats d’armes.
Reagan Kimbale