Ali Sadeq, chef de la diplomatie soudanaise, a, dans une missive adressée à Antonio Guterres, demandé aux Nations unies de mettre fin à sa mission politique au Soudan, déchiré par un conflit sanglant et meurtrier.
« Dans le même temps, nous tenons à vous assurer que le gouvernement du Soudan se prépare à s’engager de manière constructive avec le Conseil de sécurité et le Secrétariat », écrit le ministre des Affaires étrangères.
Ali Sadeq explique que le but de la création de mission était dans le but d’assister le gouvernement de transition du Soudan après la révolution de décembre 2018. Mais, il indique que la performance de la mission dans la mise en œuvre de ses objectifs « était décevante ».
Selon, Stéphane Dujarric, porte-parole de Guterres, cette lettre avait été reçue et distribuée au Conseil de sécurité de l’ONU.
En septembre dernier, l’envoyé spécial de l’ONU au Soudan a annoncé sa démission de son poste. Une décision qui est intervenue plus de trois mois après que le Soudan a déclaré indésirable à la suite de désaccords entre factions rivales qui ont dégénéré en guerre.
Au Soudan, la guerre civile a éclaté, le 15 avril dernier, entre l’armée et les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) après des semaines de tensions croissantes entre les deux parties au sujet d’un projet d’intégration des forces dans le cadre d’une transition d’un régime militaire à une démocratie civile.
Josaphat Mayi