Les opérations de multinationales minières sont suspendues au Burundi. Ibrahim Uwizeye, ministre burundais de Mines, l’a annoncé dans une lettre adressée à ces multinationales jeudi 22 juillet. D’après lui, cette décision fait suite aux «nombreux manquements du code minier».
Ibrahim Uwizeye estime que «l’État ne bénéficie pas d’une juste part dans les revenus générés par l’extraction des richesses de son sol». Il confie que le gouvernement cherchait à établir des accords «gagnant-gagnant».
«Nous voulons renégocier toutes ces conventions au profit du peuple, car ces minerais doivent servir à financer le développement du pays», a-t-il déclaré à l’AFP.
Pour Ibrahim Uwizeye, le Burundi demandait une répartition plus équitable des revenus de Gakara. Mais aussi a demandé à Rainbow, une entreprise minière britannique, de suspendre les exportations de concentrés de terres rares jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.
Sept entreprises minières sont visées par cette décision. Il s’agit des entreprises d’origine britannique, chinoise et russe.
Joe Ntambwe