Les opérations contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde du Tchad (FACT) ont pris fin dans l’ouest du Tchad. C’est ce qu’a annoncé l’armée tchadienne dimanche 09 mai. «La guerre est arrivée et nous avons pu maîtriser la situation. Nous avons nettoyé les lieux et il n’y a plus rien maintenant», a confié Abakar Abdelkérim Daoud, chef d’état-major de l’armée tchadienne, dans les propos relayés par l’AFP. Il affirme que «la situation est revenue à la normale».
D’après les sources, des centaines de véhicules et blindés de forces loyalistes ont regagné la capitale N’Djamena. Plus de 150 prisonniers du FACT ont été présentés à la presse. Mais aussi de nombreux véhicules saisis lors des combats. Au cours d’une sortie médiatique la semaine dernière, le ministre tchadien de la Défense a rassuré que la situation était sous contrôle. Il a indiqué que la rébellion était en «débandade». Depuis le début des affrontements, l’armée tchadienne affirme avoir tué des centaines de rebelles.
Mais le FACT appelle au respect de droits de prisonniers de guerre. «Je demande aux autorités de respecter leurs droits de prisonniers de guerre. Mais aussi à ceux qui sont encore en rébellion en dehors du pays de rejoindre la légalité pour qu’ensemble ils contribuent à bâtir un pays de droit et démocratique», a indiqué Béchir Mahadi, chef des opérations militaires du FACT, à l’AFP.
11 avril, jour de la présidentielle remportée par le défunt président, Idriss Déby, des affrontements ont éclaté entre l’armée tchadienne et les rebelles du FACT à Tibesti dans le nord du Tchad. Ces combats ont emporté le président Idriss Déby. Ce dernier a succombé de ses blessures reçues au front. Mahamat Idriss Déby, son fils, lui a succédé à la tête du pays. Il préside le Conseil militaire de transition. Et s’est attribué les avantages du Chef de l’État.
Trésor Mutombo