Mettre en place une stratégie commune pour faire face à la menace terroriste en Afrique de l’ouest. C’est ce qu’ont convenu les chefs d’Etat-major de la sous-région au cours de la 41e réunion de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) organisée du mercredi 17 au vendredi 19 novembre à Abidjan, ville ivoirienne. Ils affirment que la situation est plus que jamais « préoccupante ». Et cela nécessite « une mutualisation des efforts ».
« La mise en place d’un mécanisme de maintien de la paix en Afrique de l’ouest et la prise en compte de la reconfiguration de l’opération Barkhane dans le Sahel s’avèrent opportunes », Paul Malan, directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Sécurité, à un média local.
Il indique que l’action de l’organisation sous régionale pourrait faire avancer davantage la lutte contre le terrorisme. « La posture adoptée par nos Etats dans la lutte contre le terrorisme prendra en compte cette nouvelle donnée », a-t-il poursuivi.
Face à la montée du nombre d’attaques terroristes au Sahel, soit 250% entre 2018 et 2020. Plus de 2.400 civils et près de 1.000 militaires ont été tués au cours de ses attaques. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont les pays les plus visés par les djihadistes, selon les chiffres officiels.
Mervedie Mikanu